Un forage pétrolier,à Gillett,au Texas,le 7 avril 2025. BRANDON BELL/GETTY IMAGES VIA AFP Généreuse donatrice durant la campagne de Donald Trump,l’industrie américaine des hydrocarbures se préparait à forer,forer et encore forer des puits de pétrole. « Drill,baby,drill » (« fore,bébé,fore ») : ainsi parlait le milliardaire du Parti républicain,au gré de ses meetings préélectoraux,avant de le redire lors de son discours d’investiture,une fois redevenu président des Etats-Unis,le 20 janvier,sans faire grand cas de la lutte contre le réchauffement climatique.
Depuis le mercredi 2 avril,et c’est tout le paradoxe,voilà pourtant les producteurs américains de pétrole – quelque 122 000 emplois,rien que pour l’extraction pétrogazière – dans une posture plus compliquée que prévu. Ils se trouvent à subir les effets collatéraux de la guerre commerciale menée par M. Trump contre le reste de la planète.
Dès l’annonce de nouveaux droits de douane américains,la perspective d’un ralentissement de l’économie mondiale et d’une moindre demande en énergie faisait plonger les cours de l’or noir. Le jeudi 3 avril,pour ne rien arranger,l’Organisation des pays exportateurs de pétrole planifiait un surplus d’offre à partir de mai,par le biais de huit Etats membres (dont l’Arabie saoudite) ou alliés (dont la Russie).
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