Henna Virkkunen,commissaire européenne chargée de la souveraineté technologique,à Bruxelles,le 9 avril 2025. OMAR HAVANA / AP Faire de l’Union européenne (UE) le « continent de l’intelligence artificielle (IA) ». L’ambition peut paraître démesurée tant le Vieux Continent est à la traîne en la matière par rapport aux Etats-Unis ou à la Chine. Mais la Commission l’assume et a présenté son plan pour y parvenir,mercredi 9 avril,à l’heure où les Bourses plongeaient,dans la foulée de l’introduction des nouveaux droits de douane américains. Il y a d’autant plus urgence que la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump pourrait,dans une escalade malheureuse,mettre en difficulté des entreprises européennes qui sont largement dépendantes des technologies américaines.
« En ce qui concerne l’IA,nous avons le plus grand nombre de chercheurs par habitant dans le monde. Nous avons aussi des milliers de start-up »,plaide Henna Virkkunen,vice-présidente exécutive de la Commission,chargée de la souveraineté technologique,pour qui le combat mérite encore d’être livré. Certes,mais aucun des grands acteurs de l’IA n’est aujourd’hui européen et seules 13,5 % des entreprises de l’UE y ont recours.
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